lunes, 21 de diciembre de 2009

Quoi qu'on dise


Toi, tu m'as donné la ville-lumière comme cadeau,
en m'attendant sur ces escaliers, un nuage lissait,
de battre, elle a senti mon coeur quand je montais.
Moi, je t'avais confié ma peau comme manteau.

Ton regard douillet tu l'avais ammené... moi, mon âme soeur,
et tout cela, n'est pas peu. Quoi qu'on dise.

On nous a volé ton sourire, par surprise,
et mon coup de foudre, ton coup de coeur.

Il ne me reste que mes rêves d'autrefois,
mes oiseaux dans la tête,
et mon besoin d'y croire.

Et tout cela, n'est pas peu,
Quoi qu'on dise

Foto: Les Escaliers de Montmartre
(Brassaï)






Paroles: Ma môme (Jean Ferrat)
Ma môme, elle joue pas les starlettes
Elle met pas des lunettes
De soleil
Elle pose pas pour les magazines
Elle travaille en usine
À Créteil

Dans une banlieue surpeuplée
On habite un meublé
Elle et moi
La fenêtre n'a qu'un carreau
Qui donne sur l'entrepôt
Et les toits

On va pas à Saint-Paul-de-Vence
On passe toutes nos vacances
À Saint-Ouen
Comme famille on n'a qu'une marraine
Quelque part en Lorraine
Et c'est loin

Mais ma môme, elle a vingt-cinq berges
Et je crois bien que la Sainte Vierge
Des églises
N'a pas plus d'amour dans les yeux
Et ne sourit pas mieux
Quoi qu'on dise

L'été quand la ville s'ensommeille
Chez nous y a du soleil
Qui s'attarde
Je pose ma tête sur ses reins
Je prends tout doucement sa main
Et je la garde

On se dit toutes les choses qui nous viennent
C'est beau comme du Verlaine
On dirait
On regarde tomber le jour
Et puis on fait l'amour
En secret

Ma môme, elle joue pas les starlettes
Elle met pas des lunettes
De soleil
Elle pose pas pour les magazines
Elle travaille en usine
À Créteil
Mi chica no es una estrella de cine,
No se pone gafas,
De Sol
No posa para las revistas,
Trabaja en una fábrica
En Créteil

En un suburbio superpoblado,
Vivimos en un piso amueblado,
Ella y yo
La ventana sólo tiene un cristal,
Que da a un almacén,
Y a los tejados

No vamos a Saint-Paul-de-Vence
Pasamos todas nuestras vacaciones
en Saint-Ouen
De familia sólo tenemos a una madrina
en alguna parte de Lorraine,
y está lejos

Pero mi chica tiene 25 años,
Y de verdad creo que la Virgen
De las iglesias
No tiene más amor en los ojos,
Y no sonríe mejor
Digan lo que digan.

En verano, cuando la ciudad se duerme,
En nuestro piso queda el Sol
Al que se le hace tarde.
Poso mi cabeza en sus riñones,
Cojo dulcemente su mano
Y la sostengo

Nos decimos todas las cosas que se nos ocurren
Es tan bello como Verlaine,
Eso nos parece
Vemos el atardecer,
Y después hacemos el amor,
En secreto.

Mi chica no es una estrella de cine,
No se pone gafas,
De Sol
No posa para las revistas,
Trabaja en una fábrica
En Créteil.

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